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https://songmeanings.com/m/songs/view/3530822107858646341/
Comment by Tarka
Song Meaning:
This song is very important in South
Africa. It is probably the most popular song
in the country. The meaning is very important
and I am surprised that it is not discussed here.
Jo'anna most certainly refers to Johannesburg,
the largest and in many respects capital city of
South Africa during Apartheid, a centre of the
Apartheid government and legislative
headquarters.
Apartheid, meaning 'separation' in the South
African language Afrikaans, was a period during
which many different races were segregated in
every respect, with laws favouring the white
minority of the country in everything ranging
from education to healthcare access
(see: http://en.wikipedia.org/wiki/Apartheid).
For example, non-white people could not live in
the same areas, go to the same hospitals, study,
work, or shop in the same places as whites and
were restricted to a poorer quality of life in
every respect.
This song is important because it was a message
not just to the world about what was happening
in South Africa at the time, but also a message
of hope to the millions living under segregation
during Apartheid.
[ndt: et plus généralement un message d'espoir
pour tous les opprimés.]
It is for this reason that this song was banned by
the Apartheid regime in South Africa. It was part
of a worldwide campaign of sanctions against
South Africa from the rest of the world that lead
to the fall of Apartheid.
The first chorus refers to Jo'anna as the regime
that at the time implemented and enforced
racist laws to 'run' South Africa.
Durban is another major city in South Africa, and
Transvaal an area - indicating that these laws
effect many but only a few (the white minority)
are 'made happy'.
The next lines introduce Apartheid, and how it
keeps 'a brother' (non white population) in
'subjection'. It is noted that international
pressure that has begun (sanctions against
South Africa) and condemnation of Apartheid
may make the Jo'anna stop these acts and laws.
The chorus, while happy, can be seen as a sincere
plea to the government to give an indication
that they are willing to change their extreme
views and policies so that the non-white
population can have a chance at a better life.
The second verse mentions 'golden money'. About
60% of old gold in the world was mined in
Johannesburg, and this was the basis of the
economy.
This was used to arm the government ('shape of
guns').
'Soweto' was the largest township near
Johannesburg. This is a poor, informal
settlement area where blacks were forced to
live. If you've ever seen the movie District 9,
the area in which aliens live is a representation
of Soweto.
Police patrols were fequent and many deaths
occured during unrests in Soweto.
'Sneakin across all the neighbours borders...'
refers to South Africa invading neighbouring
countries like Namibia in response to sanctions
and other political action against the Apartheid
regime.
'She's got supporters in high up places' may refer
to the fact that political support of the
Apartheid regime came from the USA during
the cold war for reasons I will not go into.
'Who turn their heads to the city sun' refers to
Sun City - an exclusive luxury resorts for whites
only in SA. [ndt fatigué: SA=South Africa]
'She even knows how to swing opinion...' describes
how good the Apartheid government were at
explaining and arguing that Apartheid was
needed in SA and for example, labelling Nelson
Mandela as a terrorist etc.
The last verse refers to Archbishop Desmond Tutu,
an important South African anti-revolutionary
who, together with Mandela and others,
oversaw peaceful protests and won a Nobel
prize for this.
[ndt: oversaw = superviser, surveiller, d'où diriger]
'Can't you see that the tide is turning...' refers to
the fact that many countries had sanctioned SA
and it was struggling to survive.
This is probably Eddy Grant's most serious and
content rich songs, hope you learnt something.
Schlomo, General Comment:
I have NEVER heard this song in the US, despite
it's being out for approximately 20 years. The
first time I heard it was in the Middle East, in
Jordan in the late 1990's, then a million times
again while living in Europe. But still nothing in
the US. Why? Instead, we got that horrible
"ain't gonna play Sun City" crap, which paled in
comparison both lyrically and musically.
Great, great song and the first time I heard it,
I about fell out of my car.
TragedyTrousers, General Comment:
I adore this song! It could have been angry,
bitter, or despairing, but instead it is a song that
really does lift your heart and hopes.
I had the good fortune to catch Eddy Grant
playing the midday slot at a festival last year: in
the space of just a few songs, he had turned a
field of a couple of hundred hungover
grass-slugs into several thousand dancing
maniacs with grins like pianos.
I saw The Prodigy and Rage Against the Machine
that weekend too. They were awesome beyond
belief, and yet, as hard as I find this to believe
myself, Eddy was even better!
Explications trouvées dans:
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Commentaire par Tarka
Signification de la chanson:
Cette chanson est très importante en Afrique du Sud. C'est probablement la
chanson la plus populaire du pays. Le sens est très important et je suis
surpris que ce ne soit pas discuté ici.
Joanna fait très certainement référence à Johannesburg, la plus grande et
à bien des égards la capitale de l’Afrique du Sud pendant l’apartheid, un
centre du gouvernement de l'apartheid et un quartier général législatif.
L'Apartheid, qui signifie «séparation» en afrikaans, une des langues d'Afrique
du Sud, a été une période pendant laquelle beaucoup de races ont été
isolées, de toutes les manières possibles, grâce à des lois favorisant la
minorité blanche du pays dans tous les domaines, depuis l'éducation
jusqu'à l'accès aux soins de santé
(voir: http://en.wikipedia.org/wiki/Apartheid).
Par exemple, les non-Blancs ne pouvaient pas vivre dans les mêmes zones,
aller dans les mêmes hôpitaux, étudier, travailler ou acheter aux mêmes
endroits que les Blancs et étaient maintenus à un niveau de vie très
inférieur dans tous les domaines.
Cette chanson est importante parce que c'était un message non seulement au
monde de ce qui se passait en Afrique du Sud à l'époque, mais aussi un
message d'espoir aux millions de personnes vivant en isolement pendant
l'apartheid.
[ndt: et plus généralement un message d'espoir pour tous les opprimés.]
C’est pour cette raison que cette chanson a été interdite par le régime
d'apartheid en Afrique du Sud. Elle faisait partie d'une campagne mondiale
de sanctions contre l'Afrique du Sud par le reste du monde qui mena à la
chute de l'apartheid.
Le premier couplet se réfère à Joanna comme étant le régime
qui, à l'époque, mettait en œuvre et faisait appliquer les lois racistes
pour «diriger» l'Afrique du Sud.
Durban est une autre grande ville d’Afrique du Sud et le Transvaal une région
[ndt: aurifère].
La chanson parle de ces lois qui affectuent beaucoup mais ne «rendent
heureux» que quelques-uns (la minorité blanche).
Les lignes suivantes introduisent l’apartheid et dénoncent le maintien
des 'frères' (population non blanche) dans la 'soumission'. Il y est chanté
que la pression de la communauté internationale qui a commencé
(les sanctions contre l'Afrique du Sud) et la condamnation de l'apartheid
pourrait obliger Jo'anna à arrêter ces actes [législatifs] et ces lois.
Le choeur, bien que joyeux, peut être vu comme une supplique sincère
adressée au gouvernement pour qu'il donne un signe indiquant qu'ils sont
prêts à changer leurs vues et leur politique extrêmistes afin que la
population non-blanche puisse avoir la chance d'une vie meilleure.
Le deuxième vers mentionne «l'argent doré». Environ 60% du vieil or dans le
monde a été extrait à Johannesburg, et ce fut la base de l'économie.
Cela a été utilisé pour armer le gouvernement ('shape of guns').
«Soweto» était [ndt, est toujours. Soweto est l'acronyme de Southwestern
townships], le plus grand ghetto de la banlieue de Johannesburg. C'est une
zone d'habitation misérable, informelle, où les Noirs ont été contraints de
vivre. Si vous avez déjà vu le film District 9, la zone dans laquelle vivent les
aliens est une représentation de Soweto.
Les patrouilles de police étaient fréquentes et il y eut de nombreux morts
lors de troubles à Soweto.
'Sneakin across all the neighbours borders...'
se réfère à l'Afrique du Sud envahissant des pays voisins comme la Namibie
en réponse aux sanctions et autres actions politiques contre le régime
d'apartheid.
"She's got supporters in high up places" peut renvoyer au fait que le soutien
politique du régime d'apartheid est venu des Etats-Unis pendant la guerre
froide pour des raisons dans lesquelles je n'entrerai pas.
«Who turn their heads to the city sun» fait référence à Sun City - un luxueux
complexe hôtelier d'Afrique du Sud réservé aux Blancs.
[ndt fatigué: SA = South Africa = Afrique du Sud]
"She even knows how to swing opinion.. = Elle sait même comment déformer
une opinion ..." décrit à quel point le gouvernement de l'apartheid était
doué pour expliquer et argumenter que l'apartheid était nécessaire en
Afrique du Sud, en appelant, par exemple, Nelson Mandela un terroriste etc.
Le dernier vers se réfère à l'archevêque Desmond Tutu, un important
anti-révolutionnaire sud-africain qui, avec Mandela et d'autres,
a supervisé les manifestations pacifiques et a remporté un prix Nobel
pour cela.
"Can't you see that the tide is turning... = Ne voyez-vous pas que le vent
tourne ? " se réfère au fait que de nombreux pays ont sanctionné l'Afrique
du Sud et qu'elle luttait pour sa survie.
Ceci est probablement la chanson la plus sérieuse et la plus chargée de
sens d'Eddy Grant; j'espère que vous avez appris quelque chose.
Schlomo, commentaire général:
Je n'ai jamais entendu cette chanson aux États-Unis, malgré qu'elle soit
sortie depuis environ 20 ans. La première fois que je l’ai entendue, c’était
au Moyen-Orient, en Jordanie, à la fin des années 1990, puis un million de
fois et plus quand je vivais en Europe. Mais toujours rien aux Etats Unis.
Pourquoi? Au lieu de cela, nous avons eu cette horrible merde "ain't gonna
play Sun City = je ne vais pas jouer à Sun City" qui n'en est qu'un pâle reflet,
tant sur le plan lyrique que sur le plan musical.
Magnifique, magnifique chanson. La première fois que je l'ai entendue,
j'ai failli tomber de ma voiture.
TragedyTrousers, Commentaire général:
J'adore cette chanson! Elle aurait pu n'être que colère, amertume ou
désespoir, mais au lieu de ça, c’est une chanson qui fait chaud au coeur et
redonne de l'espoir.
J'ai eu la chance de voir Eddy Grant jouer pendant midi dans un festival,
l'année dernière: en quelques chansons, il a changé un public de deux cents
limaces à la gueule de bois en plusieurs milliers de danseurs frénétiques
avec des larges sourires.
J'ai aussi vu The Prodigy and Rage Against the Machine ce week-end. Ils
étaient géniaux, incroyables, et pourtant, aussi difficile que ce soit à croire
pour moi, Eddy était encore meilleur!
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